
Quand nous sommes coincés dans une situation : quels sont les changements que je peux apporter pour sortir du blocage ? Avec qui je peux y réfléchir pour m’adapter à la situation ?
Etymologiquement, l’idiot est celui qui n’a qu’une seule idée. Et la vie nous faisant vivre des changements constants, si nous restons « bloqués » sur une seule idée, une seule manière de faire, une seule façon de parler, un seul comportement – ajoutez ce que vous voulez, la liste est infinie ! – … alors nous vivons inévitablement un malaise. Le mécanisme est grippé et nous avec ! C’est la sclérose. Cela rejoint l’expression : « Celui qui n’avance pas recule ». Pourquoi ne dit-on pas : celui qui n’avance pas s’arrête ? Car c’est un fait, facilement observable dans nos vies : soit nous régressons – c’est-à-dire nous reculons ! – soit nous avançons ! Et qu’est-ce qui doit être apporté ? Du neuf ! Comment sortir d’une ornière ? En apportant du neuf : en mettant des matériaux plus durs – bois, pierres… au fond de l’ornière ! Sinon, nous n’allons que continuer à creuser l’ornière dans laquelle nous sommes déjà enfoncés ! reculant le moment de « sortir » de cette situation !
Albert Einstein a dit : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent » J’aime beaucoup cette citation qui nous parle de cette nouveauté ! Quand je suis bloquée – ou que nous le sommes dans un projet commun : qu’est-ce que je peux / nous pouvons faire autrement ? Quel neuf puis-je/pouvons-nous apporter ? Quelles seraient toutes les solutions envisageables ? Réalistes et peut-être surtout « pas » réalistes ! Nos croyances limitantes sur ce que nous pouvons faire ou pas nous empêche d’aller vers ce neuf. A l’inverse, ne pas se mettre de limites, ouvre le champ des possibles à l’infini ! Comme le dit Mark Twain : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. »
Ce nouveau peut venir aussi de la rencontre avec une ou plusieurs autres personnes. L’intelligence collective nous ouvre à des possibilités que nous n’envisagions pas. L’autre a un autre regard sur la situation, ce qui nous fait faire un pas de côté. Cette ouverture peut aussi venir par la lecture de livres ou d’articles, par l’écoute de TEDx, de conférences ou de podcast… Quand ses concitoyens allaient voir Socrate, ils arrivaient avec un « problème » et il leur répondait non par une réponse « toute faite » mais par des questions… pour aider ses interlocuteurs à réfléchir, explorer la situation, les possibilités. Cela rejoint la démarche de coaching qui vise aussi à ouvrir les possibles par la démarche de questionnement. Parfois nous prenons pour acquis les situations, être du côté de l’étonnement, de l’interrogation, agrandit l’espace !
Jean Piaget a beaucoup cherché ce qu’était l’intelligence. Pour lui, ce n’était pas une « faculté mentale parmi d’autres, mais une modalité d’une fonction plus générale: « l’adaptation« . » Nous passons notre temps à nous adapter, sans en avoir toujours conscience. Ces changements nous « fatiguent » parfois, car nous préférons notre petit « train-train » du « on a toujours fait comme cela ». Nous pouvons finir « idiots » ! Et cela nous arrive de l’être ! A l’inverse, si nous voyons notre adaptabilité – notre capacité d’adaptation – comme signe d’intelligence, nous allons susciter du neuf et trouver des solutions innovantes et uniques pour faire face aux défis auxquels nous faisons face ! Alors : à quoi je m’adapte aujourd’hui ? quelle nouveauté je créé ?
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