Les deux Ikigaï !

Pourquoi  “les deux Ikigai” ? Car il y en a deux ! Le premier, plus connu est l’outil” très efficace et bien utile de coaching, qui est “résumé” par un shéma. Le second est sagesse japonaise que je t’invite à découvrir !  Lis jusqu’au bout, un cadeau t’attend !

J’ai entendu pour la première fois parler de l’Ikigai en coaching. Il est souvent utilisé dans les bilans de compétence ou nous orienter lors d’un changement de vie. Il permet de faire le point sur son activité professionnelle en lien avec sa personne, ses valeurs. Comme une image vaut mieux que mille mots, je vous met le fameux graphique ici : 

(source : https://www.penserchanger.com/ikigai-trouvez-le-sens-de-votre-vie/

Quand – quelque temps après être sortie du monastère – j’ai cherché ce que je voulais faire “du reste de ma vie”, je suis tombée sur ce schéma et j’ai eu plusieurs fois l’occasion de l’utiliser tant pour moi-même qu’avec mes clients. Il permet d’avoir “objectivement” l’heure juste entre ce que j’aime faire (mes goûts, mes passions), ce que je sais faire (mes compétences), ce pour quoi je peux être rémunéré (mon métier) et ce dont le monde a besoin. Nous sommes là dans la recherche des “croisements” entre ces quatre grands domaines pour finalement – idéalement – atteindre l’ikigaï qui est le centre où se retrouvent ces quatre zones. Cet outil permet de réfléchir à la fois sur soi-même – passions et compétences et sur notre rapport à la réalité – est ce que les gens ont besoin de cela ? Sont-ils prêts à payer pour cela ? Est-ce que je vais pouvoir gagner ma vie en faisant ce que j’aime dit très prosaïquement !

Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de participer à un atelier animé par une collègue coach : Cécile Lemercier. Et là, mon horizon s’est ouvert. Bien au-delà d’un outil de coaching très efficace, j’ai découvert une sagesse de vie et une profondeur qui résonnait fort avec tout ce que j’ai reçu de la tradition monastique chrétienne, tant celle-ci rejoint la sagesse universelle !

La première à avoir travailler de façon scientifique sur l’Ikigaï est une femme psychiatre japonaise : Mieko Kamiya. Elle l’a fait en accompagnant des personnes victimes de la lèpre. Pour elle, l’Ikigaï est au carrefour de sept besoins fondamentaux : le sens et la valeur, la liberté, la résonance, la satisfaction, le changement et la croissance, l’épanouissement, le fait de percevoir l’avenir de façon positive.Cela donne une fleur aux sept pétales, rappelant la fleur de Sakura, symbole d’espoir et de renaissance au Japon. En reprenant la diagramme de Venn – qui est une création “récente” – on pourrait ainsi modéliser ainsi ce que Mieko partageait : 

Cécile nous a partagé ainsi les cinq piliers pour trouver son Ikigaï, tel qu’ils sont présentés par Ken Mogi. Je ne vais ici que les énumérer, mais vous pourriez vous arrêter sur chacun ! Ils n’y a pas d’ordre entre eux. Ils sont chacun un pilier qui permet à l’édifice – de ta personne – de tenir debout en quelque sorte. Les proximités avec la sagesse monastique chrétienne sont frappantes… 

1/ Commencer petit – c’est le kaïzen, le principe des petits pas, de diviser en sous-objectif ce que tu veux faire pour ne pas être effrayer devant la montagne qui est en face de toi !

2/ Harmonie et durabilité – cela rejoint notre environnement physique et relationnel, relié au principe de wabi sabi qui est le fait d’apprécier la beauté de l’imperfection. 

3/ Se libérer soi-même – oser être soi, en accueillant les différents facettes de son être, y compris sa fragilité. C’est l’image du kintsugi – le vase brisé réparé avec de l’or… 

4/ La joie des petites choses – goûter la joie du moment présent qui passe par nos sensations, un regard, un coucher de soleil… 

5/ Être ici et maintenant – Tout un programme à lui tout seul, tant cet “aujourdhui” est souvent “crucifié entre deux voleurs : hier et demain” dit une prière. 

L’Ikigaï s’accompagne aussi d’un mode de vie sobre et avec des relations bienfaisantes : alimentation légère, vie de plein air, repos suffisant, joie de vivre, sens de l’appartenance à une communauté, nourrir l’amitié, rester toujours actif, entretenir sa forme, routines matinales, vivre une spiritualité, méditer… Tout cela n’est pas sans rappeler – là encore – toute la tradition monastique “universelle”… 

Pour aller plus loin  : 

un carrousel sur instagram :

une infographie partagée par Cécile Lemercier :

infographie Ikigaï

un épisode de podcast : 

Je te parlais d’un cadeau, comme j’ai beaucoup aimé cette découverte, j’ai aussi interviewé Cécile Lemercier sur cette question, pour que tu puisses l’entendre de vive voix toi-même. Donc si tu veux en savoir plus sur l’Ikigaï sagesse et ce qui l’a amené à découvrir cette riche tradition. Tu peux écouter l’interview de Cécile ici !

un livre : Ken Mogi, Le petit livre de l’Ikigaï, la méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie, LGF, 2019. 

Un article pour en savoir plus sur l’histoire de Mieko Kamiya : 

Si vous cherchez un accompagnement avec cette démarche spécifique, je ne peux que te recommander Cécile Lemercier : voici son site : https://www.ikigai-consulting.fr/ 

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